mercredi 19 février 2014

Inauguration du Kim Clijsters Sports & Health Club à Bree

                                                                   Kim Clijsters                  

A l'occasion de l'inauguration de son nouveau club à Bree (province du Limbourg), notre ancienne championne de tennis Kim Clijsters a répondu aux questions de la presse :

"Kim, c'est un grand jour pour vous avec l'ouverture de votre nouveau club?
- Oui. C'est le début d'une nouvelle aventure : ma troisième carrière. Je ne suis toujours pas une femme d'affaires, mais j'ai réussi à trouver des gens compétents et passionnés pour m'aider. Cela nous a pris beaucoup d'énergie, mais le résultat dépasse mes espérances. Je suis très heureuse et très fière.

- Quel est le but de ce nouveau club : que les gens prennent du plaisir à jouer au tennis ou qu'une future Kim Clijsters soit découverte?
- Je pense que tout doit être possible. Que les talents puissent bénéficier d'infrastructures dernier cri, mais aussi et surtout que ce club reste familial et chaleureux. Je suis là chaque fois que ma fille Jaja joue et je trouve qu'il est aussi important que le sportif du dimanche puisse prendre du plaisir à venir taper la balle une heure ou suivre une séance de yoga.

- Ce n'est pas un club comme les autres. Il est peut-être unique au monde par la manière très professionnelle avec laquelle on va y analyser le tennis?
- C'est une conséquence logique de l'évolution du tennis. La technologie a pris une part très importante et cette tendance ne va faire que se poursuivre. Je suis ravie du projet que nous sommes parvenus à mettre sur pied avec l'Energy Lab. L'analyse technique du tennis avec le Hawk-Eye est unique, en effet. J'aurais aimé pouvoir m'entraîner au sein d'un pareil complexe il y a dix ans.

- Vous avez déjà joué au cobaye?
- Oui, j'ai même effectué le test tennis avec le Hawk-Eye. Je n'ai pas encore fait le test à l'effort en revanche, car j'ai une telle âme de compétitrice que j'aimerais qu'il soit parfait. Les gens qui feront ces tests disposeront d'une belle manne de nouvelles informations à ramener chez eux. C'est vraiment un bel outil.

- Vous serez encore sur le terrain ou plutôt derrière un bureau?
- Je ne peux pas rester en place. Il ne sert dès lors à rien de me mettre derrière un bureau. Je préfère de loin être encore sur le terrain, échanger des balles avec les jeunes et leur prodiguer des conseils. Mon objectif sera de retirer le maximum de chaque enfant, quelles que soient ses aptitudes. Et si cela permet de sortir un joueur du top, tant mieux.

- Martina Hingis s'est lancée dans le coaching à l'Australian Open. Cela peut-il être quelque chose pour vous?
- Il ne faut jamais dire jamais, mais ce n'est pas à l'ordre du jour. Maintenant, ce que je me vois bien faire, c'est accompagner des jeunes de temps à l'autre. J'ai pu goûter à la vie de coach l'an dernier lorsque j'ai suivi Kirsten. Ce n'est pas que ce ne m'avait pas plu, mais avec deux jeunes enfants, ce n'est pas possible. Je veux surtout être présente ici.

- Quel est votre conseil à un jeune?
- Faire preuve de discipline, car c'est un aspect très important si on veut arriver quelque part. C'est ce que nous allons essayer d'inculquer, mais de manière ludique.

- Quel est votre regard sur le tennis belge? Ce n'est pas trop la joie...
- Oui, mais ce n'est peut-être pas anormal. Regardez les Etats-Unis : ils ont dominé le tennis masculin et féminin durant de nombreuses années, et Serena mis à part, ils traversent également un creux. Kirsten a tout de même brillé l'an dernier et, si David et Steve se remettent de leurs pépins physiques, ils vont encore signer des résultats car ils ont du talent. La base doit surtout s'agrandir, je pense. Et j'espère que je pourrai contribuer à l'épanouissement d'une nouvelle génération...".

2 commentaires:

Youri a dit…

Et quand apprendra-t-elle à parler le français cette brillante Flamande, pardon PB, Belge ?

carine-Laure Desguin a dit…

Une fille qui sait garder toute son humilité malgré tous ses succès, c'est un bravo de plus...