lundi 5 mars 2018

Une nouvelle expédition belge en Antarctique

L'Antarctique et les Belges, c'est une longue histoire dont je vous ai déjà parlé :   http://journalpetitbelge.blogspot.be/2007/01/les-belges-et-lantarctique.html

Tout au long de ce mois de mars 2018,  une expédition scientifique 100% belge est en Antarctique :   "Belgica 120". Pourquoi Belgica?  Car c'est le nom du navire sur lequel le Belge Adrien de Gerlache, explorateur et fondateur de la tradition polaire belge, se lança en Antarctique de 1897 à 1899 pour une expédition scientifique. Ils resteront bloqués dans les glaces pendant plus d'un an, affrontant la nuit polaire (c'est le premier hivernage connu d'un navire dans les glaces de l'Antarctique). Et comme cela a eu lieu il y a 120 ans, cette nouvelle expédition s'appelle "Belgica 120".

Cette mission est financée par le Service Public Belge de Politique Scientifique (Belspo). Elle est dirigée par Bruno Danis, professeur de biologie marine à l'Université Libre de Bruxelles. Parmi ses objectifs, dresser un inventaire de la biodiversité dans les zones peu profondes des eaux côtières, et déterminer le degré de pollution par les microplastiques.

Bruno Davis a confié à la presse avant son départ :   "Nous ne voyagerons pas à bord d'un grand brise-glace comme cela se pratique traditionnellement lors d'expéditions en Antarctique. Nous serons bien sur un voilier de 24 mètres. C'est un type de plate-forme, légère et très mobile, que nous voulons tester. Ensuite, en terme environnemental, un voilier est plus propre qu'un brise-glace. Il s'agit d'un navire de taille plus modeste. Donc, il peut s'approcher davantage de la côte, rester en zone peu profonde, même de quelques mètres. Soit des coins interdits à un brise-glace, trop gros. Ce qui nous permet de travailler directement sur la zone qui nous intéresse, sans devoir déployer une imposante logistique. On va passer le toujours redouté Cap Horn, mais il y a un skipper et deux équipiers en sus de l'équipe scientifique, et ils sont rompus à la navigation dans ces zones particulières. Dans le cadre d'une expédition internationale sur un brise-glace comprenant plusieurs équipes de chercheurs, on doit se partager "le temps de bateau" entre équipes. Ici, en revanche, nous formons une seule équipe, et nous travaillerons donc sans contrainte de gestion de partage de temps".

Bon vent à eux !

2 commentaires:

suzanne a dit…

Oui ! Bon vent à eux !:-)

Tania a dit…

Une nouvelle aventure dans la grande histoire des Belges en Antarctique, on leur souhaite une belle réussite.